Le 12 janvier 2018, un cas d’anémie infectieuse équine a été identifié dans le Var. (Photo non contractuelle)
Un nouveau cas d’anémie infectieuse équine a été déclaré le 12 janvier 2018 chez un particulier, à Lorgues dans le Var. C’est le 2e cas dans la région, après la détection en décembre 2017 d’un cheval malade à Contes, dans les Alpes-Maritimes. Ces deux animaux, dont les cas « sont en lien direct » d’après la préfecture du Var, ont été euthanasiés. Une enquête épidémiologique est ouverte.
Les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Var et des Alpes-Maritimes ont ouvert une enquête épidémiologique afin de faire une évaluation de la situation sanitaire et de la circulation du virus, en identifiant notamment les chevaux ayant pu être en contact avec les deux infectés.
Des mesures ont ainsi été mises en place :
- Dépistage des équidés en contact avec les individus malades ;
- Recensement des équidés sur une zone géographique s’étendant dans un rayon de 2 km autour du foyer infectieux varois situé sur la commune de Lorgues.
Les déplacements des chevaux vivant dans cette zone sont limités :
- Les mouvements dans la zone ne peuvent se faire qu’après obtention des résultats de dépistage, et seulement dans le cas d’un retour négatif.
- Pour toute sortie d’un équidé en dehors de la zone géographique sous surveillance, il faudra demander une autorisation à la DDPP du Var, et ce, tant que l’enquête épidémiologique est en cours.
En dehors de la zone de surveillance, les mouvements d’équidés sont libres, mais un recensement sera tout de même effectué sur les communes de Lorgues, du Thoronet et de Saint-Antonin-du-Var.
Les chevaux touchés en décembre 2017 et janvier 2018 ne faisaient pas partie de la zone de surveillance de 2009, à Carcès. Un typage de la souche virale est en cours, mais à ce jour aucun lien ne peut être fait avec les précédents épisodes d’anémie infectieuse qui ont déjà frappé le Var.
Rappel sur l’anémie infectieuse équine
L’anémie infectieuse équine est une maladie virale qui occasionne une infection persistante chez le sujet atteint (fièvre, abattement, œdèmes, anémie, amaigrissement) et pour laquelle il n’existe ni vaccin ni traitement. La maladie est contagieuse, même si les symptômes ne sont pas déclarés. Les animaux contaminés sont euthanasiés. Le virus se transmet lors des saillies, mais aussi par le sang, le matériel médical contaminé, les insectes piqueurs. Si les taons, mouches et moustiques ne sont heureusement pas à craindre vu la saison, le respect de l’hygiène et des conditions d’utilisation du matériel médical est primordial.
Source : Préfecture du Var